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Normalisation après le putsch avorté

02 oct. 2010, 11:40

Une certaine normalité régnait hier en Equateur au lendemain d'une rébellion policière qualifiée par le président Rafael Correa de «tentative de coup d'Etat». Ces violences se sont soldées par le décès d'au moins deux personnes lors d'affrontements entre policiers et militaires.

Selon la présidence, Rafael Correa a repris vers 9h (18h en Suisse) ses activités normales, sous haute garde de l'armée, qui a instauré un périmètre de sécurité élargi autour du palais présidentiel, dans le centre colonial de Quito.

Douze heures plus tôt, le président quittait l'hôpital de Quito où il était retenu depuis la mi-journée, protégé par des militaires et une unité de police d'élite, au milieu d'un échange nourri de tirs avec les rebelles, diffusé en direct par les télévisions.

Selon la Croix-Rouge, au moins deux personnes ont été tuées et 37 blessées durant cette opération, dénouement d'une journée de violences motivées, selon les manifestants, par l'adoption d'une loi réduisant les primes à l'ancienneté au sein des forces de l'ordre.

Hier matin, le chef de la police Freddy Martinez, a présenté sa démission pour n'avoir pas su éviter la rébellion. Il a assuré qu'un «calme relatif» régnait au sein de l'institution de quelque 40 000 membres.

Le Congrès, occupé jeudi par des policiers, et l'aéroport international, bloqué plusieurs heures par un groupe de militaires, fonctionnait également de nouveau normalement hier.

Les frontières terrestres avec la Colombie et le Pérou, fermées la veille, ont par ailleurs été rouvertes.

La police va désormais «chercher à se réconcilier avec la société» équatorienne, a assuré le ministre de l'Intérieur Gustavo Jalkh. /ats

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