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L’utilisation du Taser par les policiers en nette hausse en 2019

L’augmentation du nombre de recours à cette arme électrique est notamment liée au fait que «le potentiel de violence a augmenté».

07 mai 2020, 12:08
Dans deux tiers des cas d'utilisation du Taser, les personnes concernées étaient sous l'emprise de l'alcool ou de drogues (archives).

Le recours au Taser par les policiers suisses a nettement augmenté l’an dernier. Des impulsions électriques ont été déclenchées dans 73 cas, contre 45 engagements l’année précédente. Les armes à feu ont été utilisées 15 fois.

Les cas d’utilisation d’armes à feu répertoriés représentent une légère hausse par rapport à l’année précédente (+3), mais restent dans la moyenne pluriannuelle, écrit jeudi la Conférence des commandants des polices cantonales (CCPCS) dans un communiqué. L’augmentation a eu lieu dans un contexte de dangers à écarter engendrés par des animaux sur la route, ou envers des véhicules.

Sous l’emprise de substances

Le pistolet à impulsion électrique a été utilisé dans deux tiers des cas lorsque les personnes concernées étaient sous l’emprise de l’alcool ou de drogues. Dans plus de 45% des cas, les individus étaient armés.

L’augmentation du nombre de recours à cette arme électrique pourrait d’une part être due au fait que ce moyen d’engagement est de plus en plus répandu dans les corps de police, explique la CCPCS. D’autre part, l’augmentation des chiffres dans le domaine des infractions violentes, ainsi que dans celui de la violence et des menaces contre des fonctionnaires, «indiquent que le potentiel de violence a augmenté».

«L’engagement du pistolet à impulsion électrique ne se fait pas non plus de manière inconsidérée: il est lié au principe de la proportionnalité, comme tous les moyens de contrainte», relève Stefan Blättler, président de la CCPCS.

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