année après année, la hausse des primes d’assurance-maladie suscite stupeur et indignation. Ce n’est pas fini. L’augmentation qui interviendra en 2019 pourrait se chiffrer à 4%, a indiqué, hier, Comparis. Le PDC en a immédiatement profité pour défendre son initiative en faveur de l’introduction d’un frein aux coûts de la santé.
Ce réflexe pavlovien est pourtant remis en cause par les résultats du dernier moniteur de santé auquel se livre chaque année l’institut de recherche gfs.bern pour le compte d’Interpharma. Publiée hier, l’enquête révèle que les coûts ne sont plus le problème numéro un des assurés. Ceux-ci s’inquiètent davantage du maintien des prestations.
Politologues surpris
Présidente de la Fédération suisse des patients, la conseillère nationale Rebecca Ruiz (PS/VD) s’étonne. «Cela ne correspond pas à ce que j’entends dans la rue», réagit-elle. «Par contre, il est compréhensible que les gens préfèrent en rester à ce qui existe aujourd’hui quand ils...