Le bonheur des uns fait le malheur des autres, dit le dicton. En cas d’acceptation par le peuple de l’initiative dite «vache à lait», le supplément de 1,5 milliard touché par l’infrastructure routière devrait être puisé dans d’autres domaines. L’Administration fédérale des finances a établi quelques scenarii, évidemment hypothétiques.
Pour compenser ce que le bitume recevrait, les économies les plus substantielles porteraient «sur les paiements directs à l’agriculture, la contribution aux Ecoles polytechniques fédérales, le personnel de la défense, les institutions chargées d’encourager la recherche et le trafic régional de voyageurs».
Et ce n’est pas tout: la coopération au développement, l’infrastructure ferroviaire, la formation professionnelle et le Corps des gardes-frontière en pâtiraient également. Entre autres.
La droite déjà divisée
Le comité d’initiative bourgeois serait-il disposé à couper dans la défense, l’agriculture ou encore la surveillance des frontières? On l’a vu au Parlement, le texte soumis au peuple divise déjà la...