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Les militaires suisses protégeront les ambassades et les avions jusqu'en 2018

L'armée suisse continuera de protéger les ambassades et les avions civils jusqu'en 2018. Le Conseil national a prolongé cet engagement, en attendant la prochaine réforme de fond.

16 juin 2015, 12:34

En attendant la réforme de l'armée, les militaires continueront de prêter main forte aux autorités civiles pour protéger les ambassades et assurer la sécurité dans les avions. Par 127 voix contre 43, le Conseil national a prolongé mardi cet engagement une dernière fois, au plus tard jusqu'à fin 2018.

Cet engagement aurait dû prendre fin à la fin de cette année. Or les cantons concernés - principalement Genève, Vaud, Berne et Zurich - ne sont pas encore en mesure de remplacer tous les militaires par des agents de protection d'ambassade. Il nécessitent encore de temps pour former ces policiers.

La contribution de l'armée diminuera cependant au fil du temps. Le nombre de militaires engagés dans la protection des représentations étrangères s'élève à 80 personnes au plus actuellement. A partir de 2017, l'effectif maximal diminuera à 44 militaires au plus, a assuré Roger Golay (MCG/GE) au nom de la commission.

La Confédération, qui rembourse aux cantons 90% de leurs frais, doit débourser au total quelque 40 millions de francs par an. Cette somme est à la charge du Département fédéral de la défense.

Du côté des avions, les effectifs de la Sécurité militaire et du détachement spécial de la Police militaire engagés comme "air marshals" resteront stables, à 10 personnes au maximum. Les dépenses de la Confédération se montent à 900'000 francs par an.

Une minorité de gauche a contesté en vain cet engagement, rappelant qu'il y a quatre ans, il était déjà question d'un engagement limité à 2015 au plus tard. Les cantons continuent de faire appel à l'armée au lieu s'occuper de la sécurité intérieure, comme ils le devraient, a fustigé Eric Voruz (PS/VD).

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