En 2008, 3,3% des emplois étaient atypiques-précaires en Suisse. Leur augmentation est surtout le fait des contrats à durée déterminée et du travail sur appel, indique aujourd'hui le Secrétariat d'Etat à l'économie. Cette recherche a été réalisée par le bureau d'Ecoplan, mandaté par la Commission de surveillance de l'assurance chômage.
Les chercheurs se sont penchés sur différentes formes de travail flexible en Suisse comme le temps partiel, les contrats de travail à durée déterminée, le travail sur appel ou le travail temporaire.
D'après leur étude, ces conditions ne sont pas nécessairement problématiques puisqu'elles «sont susceptibles d'offrir une certaine liberté aux employeurs comme aux travailleurs». La situation peut gêner lorsque le travailleur ressent «une insécurité relative non souhaitée».
Si tel est le cas et que l'emploi fournit un revenu inférieur à 60% du salaire médian ou qu'il présente plusieurs formes d'insécurité pour un revenu inférieur au salaire médian, le terme d'atypique-précaire est utilisé.
Ecoplan souligne que «ce sont avant tout les places de stages qui doivent être considérées atypiques-précaires». En 2004, un poste atypique-précaire à durée déterminée sur trois était un stage. Depuis lors, les stages représentent près des deux tiers des nouveaux emplois atypiques-précaires à durée déterminée. /ats