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Les conseillers fédéraux répondent aux inquiétudes des Suisses

Après Ueli Maurer, Johann Schneider-Ammann et Eveline Widmer-Schlumpf, les quatre autres conseillers fédéraux prennent la parole ce lundi 1er août. En cette année électorale, ils ont tenté de répondre aux inquiétudes des Suisses.

01 août 2011, 18:54

La présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey a vanté une Suisse ouverte, optimiste et tolérante. Dans son allocution radio-télévisée enregistrée à la Fondation Beyeler à Riehen, la ministre des affaires étrangères a affirmé comprendre les peurs des Suisses. «Fukushima, le réchauffement planétaire, la violence, la misère et la famine dans le monde, l'immigration, la crise de l'euro déstabilisent nombre d'entre nous».

Non au repli
Pour sa collègue Simonetta Sommaruga non plus, le repli et l'isolement ne sont pas une solution. La socialiste dit comprendre que l'on puisse se sentir sans défense face à des frontières perméables, elle estime que l'ouverture contribue au bien-être de la Suisse et renforce son identité.

La ministre s'en est prise à l'UDC: «Personne n'a le monopole pour dire qui est un vrai Suisse et qui ne l'est pas», a-t-elle relevé lors de son unique discours du 1er août, à Stein am Rhein.

«Une période pénible attend la Suisse»
La Suisse doit se préparer à vivre une longue période pénible, a déclaré pour sa part Doris Leuthard à Loèche. Les problèmes financiers de la zone euro la touchent aussi et «il n'existe aucun remède miracle». Discipline budgétaire, économie de marché socio-libérale, société ouverte sont les éléments qui serviront au mieux les intérêts de tous, a estimé la ministre démocrate-chrétienne.

A Neuchâtel, Didier Burkhalter prononcera son discours à 21h sur la place des Jeunes-Rives.

Au Grütli
Micheline Calmy-Rey était également présente aujourd'hui sur la prairie du Grütli. Elle a brièvement salué les 1500 personnes présentes, parmi lesquelles figuraient quelque 350 handicapés de la vue. Le président du Conseil des Etats Hansheiri Inderkum (PDC/UR) a lui critiqué les «alliances contre-nature» qui rendent toujours plus difficiles l'émergence de solutions consensuelles au Parlement.

Pour Christian Levrat aussi, la Suisse ne doit pas s'isoler dans une forteresse. «Une patrie se dessine lorsque toutes celles et ceux qui habitent ici s'y sentent chez eux et contribuent à son devenir», a dit le président du PS en soirée dans sa commune de Vuadens.

A Schmerikon (SG), le président de l'UDC Toni Brunner a critiqué une tendance à la limitation des droits populaires. Il a notamment mis en garde contre l'introduction d'une juridiction constitutionnelle fédérale. /ats

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