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Les candidats au passeport suisse devront mieux maîtriser les langues

Le canton de Berne exige que les candidats au passeport suisse aient de meilleures connaissances linguistiques. Ils devront également communiquer davantage d'informations sur leurs moyens financiers.

25 avr. 2014, 15:34
Ein Muster des biometrischen Schweizer Pass, aufgenommen am 10. Februar 2014 in Bern. (KEYSTONE/Christian Beutler)

The Swiss biometric passport, pictured in Bern, Switzerland, February 10, 2014. (KEYSTONE/Christian Beutler)

Les candidats à la naturalisation dans le canton de Berne devront disposer de meilleures connaissances linguistiques orales dès juillet. Ils devront également indiquer s'ils sont ou ont été bénéficiaires de l'aide sociale.

La législation prévoyait jusqu'ici que les requérants maîtrisent suffisamment la langue pour se faire comprendre des autorités et des autres citoyens. Elle ne déterminait pas concrètement un niveau minimum à atteindre.

Mais, dans la pratique, le niveau A2 du cadre de référence commun du Conseil de l'Europe était demandé. Les capacités orales devront désormais se situer à l'échelon B1 GER, tandis que le degré A2 continuera d'être suffisant à l'écrit.

Les candidats au passeport suisse devront en outre communiquer davantage d'informations sur leurs moyens financiers. Ils devront indiquer s'ils perçoivent ont perçu l'aide sociale au cours des dix dernières années.

Ces nouvelles dispositions découlent de l'adaptation de l'ordonnance sur la naturalisation par le gouvernement bernois. Elles résultent notamment de la volonté des citoyens du canton, qui ont voté oui à une initiative des Jeunes UDC en novembre dernier. Elles mettent également en oeuvre une motion transmise par le Parlement bernois.

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