Berne est le 7e canton à ne plus délivrer ce permis après le Valais, Zoug, Saint-Gall, Thurgovie et les deux Appenzell. La majorité des danseuses au bénéfice du document sont originaires d'Ukraine, de Russie et de Roumanie.
Pour les exploitants, la suppression de ce permis L va plonger les danseuses dans l'illégalité. Ils ont aussi affirmé hier que cette décision allait déboucher sur la suppression d'emplois dans la branche du spectacle.
La section Berne /Soleure de l'Association suisse des cabarets n'est pas seule à dénoncer la mesure. Elle est appuyée par l'Aide suisse contre le sida, qui estime que cette mesure portera un grave coup à la politique en matière de prévention des maladies sexuellement transmissibles.
L'Office bernois de la population et des migrations a, lui, expliqué que ce permis donnait l'illusion d'offrir aux femmes une protection. Pour leur garantir une véritable protection, il aurait fallu instaurer des contrôles stricts, ce que Berne ne pouvait pas faire, selon Gisela Basler, directrice de l'office. /ats