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Le «traqueur» devient protecteur

La Suisse, futur coffre-fort numérique? «Une idée loin de la réalité», selon Adrian Lobsiger. Le nouveau préposé à la protection des données est un ex-cadre de la police fédérale.

17 mars 2016, 01:30
Adrian Lobsiger, neuer eidgenoessisscher Datenschutz- und Oeffentlichkeitsbeauftragter posiert am Mittwoch, 16. Maerz 2016, in Bern. (KEYSTONE/ Peter Schneider) *** NO SALES, NO ARCHIVES *** SCHWEIZ DATENSCHUTZ UNF OEFFENTLICHKEITSBEAUFTRAGTER

Il sera, dès le mois de juin, «la voix et le visage» de tous les citoyens qui s’inquiètent de l’utilisation abusive de leurs données personnelles. Adrian Lobsiger, 56 ans, a été élu, hier, préposé fédéral à la protection des données et à la transparence par le Parlement. Le candidat du gouvernement, qui remplace Hanspeter Thür, ne faisait pourtant pas l’unanimité. Ainsi, 54 élus (contre 139), particulièrement sensibles à la protection de la sphère privée, se sont opposés à la nomination de cet ancien directeur suppléant de la Police fédérale (Fedpol), qui s’intéresse à la cybercriminalité.

Comment peut-on passer de «traqueur» à «protecteur» des données personnelles? L’avocat au service de la Confédération depuis 1992 a tenté de se montrer rassurant devant les médias à Berne. La protection des données l’occupait déjà à la Fedpol, a-t-il rappelé. «Et c’est un nouveau rôle que je prends et que j’exercerai de manière indépendante. Je...

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