Stefano Lurati
Gare de Chiasso (TI), vendredi après-midi. Le soleil cogne à l'heure de la sieste. Au bout du quai 1, une poignée de douaniers italiens contrôlent leur périmètre. A cheval entre les quais 4 et 5, les bureaux vétustes de la douane suisse. Ici, le ballet des uniformes bleu et noir des gardes-frontière est incessant. A chaque convoi en provenance d'Italie, le même scénario se répète: deux agents pénètrent dans le wagon de tête, deux autres dans le wagon de queue sous la surveillance de collègues restés à quai. Au bout de quelques minutes, ils réapparaissent, escortant des migrants.
...