L’élue socialiste Géraldine Savary nous l’avait dit il y a une quinzaine de jours dans les couloirs du Palais fédéral: «Il est encore trop tôt pour saisir le référendum contre la 3e réforme de l’imposition des entreprises (RIE III)». Apparemment, les choses se sont accélérées au sein de l’état-major du PS. Hier dans les journaux alémaniques «Tages-Anzeiger» et «Der Bund», le président du parti, Christian Levrat, a annoncé le lancement d’un référendum, bien que le texte n’ait pas encore été mis sous toit par les Chambres.
Le Fribourgeois justifie: sa formation a déjà tendu la main à la majorité de droite. En vain, puisque cette dernière a empilé les rabais fiscaux, d’abord au Conseil des Etats, puis surtout au Conseil national.
Crédibilité du PS en jeu
Alors, faut-il proposer des contreparties susceptibles d’apaiser la gauche et de lui faire éventuellement retirer son référendum? Les parlementaires bourgeois contactés n’adhèrent pas...