Le président du PBD, Martin Landolt, compare la Suisse à l'Allemagne nazie

Martin Landolt a critiqué l'initiative UDC sur le renvoi des criminels étrangers en publiant une croix gammée sur Twitter. Selon lui, le texte instaure une justice à deux vitesses digne de l'Allemagne nazie ou de l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid.

15 févr. 2016, 19:26
Martin Landolt a sévèrement critiqué l'initiative de l'UDC sur le renvoi des criminels étrangers.

Son tweet, avec pour slogan "Non à une justice à deux vitesses", demande de voter non à l'initiative de mise en oeuvre le 28 février. Cette date figure en troisième position après "Allemagne 1933" et "Afrique du Sud 1948", en référence à l'apartheid. Le message a déclenché une avalanche de commentaires.

M. Landolt a renvoyé à une interview de Werber Parvez Sheik Fareed, qui a conçu l'affiche. Celui-ci a déclaré qu'il ne comparait pas la Suisse avec le Troisième Reich et le régime de l'apartheid. Selon lui, le parallèle porte davantage sur la disparition de l'Etat de droit durant ces périodes en Allemagne et en Afrique du Sud, et le risque identique que faire courir cette initiative en Suisse.

Martin Landolt a indiqué à l'ats qu'il n'avait pas cherché activement la provocation. L'image met toutefois le doigt sur un point crucial. D'après le président du PBD, le message central est que cette initiative met sur pied une justice à deux vitesses.