Le dialogue avec les musulmans de Suisse doit être mené en priorité au niveau régional et local. Telle est la conclusion de la réunion d'échange qui a eu lieu lundi à Berne entre 18 de leurs membres et des représentants politiques des cantons, villes et communes.
La rencontre s'est déroulée en présence de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, cheffe du Département fédéral de justice et police, a indiqué l'Office fédéral des migrations (ODM).
Les cinq grands thèmes abordés étaient la reconnaissance des communautés musulmanes, les besoins d'information réciproque entre musulmans et non musulmans, la formation des personnes assurant un encadrement religieux et la position des écoles quant à la diversité religieuse, et enfin les besoins en carrés confessionnels dans les cimetières et les lieux de prière.
Les participants sont tombés d'accord sur le fait que le débat doit surtout avoir lieu sur place, dans les cantons et les communes, écrit l'ODM. Ce constat ressort non seulement des compétences constitutionnelles, mais aussi du fait qu'il est plus facile de trouver à ces échelons, sur le terrain, des solutions appropriées.
Parmi les personnes présentes figuraient notamment Pascal Broulis, président de la Conférence des gouvernements cantonaux, et Regine Aeppli, vice-présidente de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique.
Quant aux représentants de la population musulmane, il s'agissait d'hommes et de femmes de sensibilités diverses et provenant de toutes les régions de Suisse.