Même si les Suisses se bousculent moins dans les magasins de Constance ou d'Annemasse, le tourisme d'achat continue de sévir. S'il reste un des facteurs qui pénalise le secteur du commerce de détail en Suisse, il n'occupe plus le devant de la scène consumériste, médiatique et politique. Pourtant, en 2013, il s'est stabilisé à un niveau élevé, autour de 4,5 milliards de francs, dont deux milliards destinés à l'acquisition de produits alimentaires.
Si l'on y ajoute les achats en ligne, les ventes par correspondance et les achats d'impulsion effectués dans le cadre des voyages d'affaires, les dé...