Treize mois après avoir renoncé à frapper le régime de Bachar el-Assad, les avions de combat américains ont bombardé, tôt hier, les ennemis de ce dernier, devenus également ceux de Washington: les djihadistes de l'Etat islamique (EI), mais aussi d'autres groupes ultraradicaux comme Khorasan, formé de vétérans d'al-Qaida. Et pour la première fois, l'aviation de plusieurs pays arabes a participé à des raids en Syrie. Après l'Irak, le front antidjihadiste s'élargit donc, mais la formation terroriste est loin d'avoir dit son dernier mot.
Outre des avions de chasse, l'opération de la coalition a été menée au moyen de drones, de bombardiers et de 47 missiles Tomahawk tirés depuis des navires américains opérant dans les eaux internationales de la mer Rouge et du golfe Persique. La Jordanie, Bahreïn, le Qatar, les Emirats arabes unis, mais également l'Arabie saoudite ont "participé ou appuyé" ces frappes. "Voir l'Arabie bombarder des positions de l'Etat...