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L’assurance maladie à l’aube d’une nouvelle hausse

Les assurés risquent de payer plus pour financer la prévention du cancer et des troubles psychiques. Le supplément de prime doublerait à 4fr.80 par an.

23 avr. 2016, 01:33
ARCHIV - Eine junge Frau bei der Berechnung ihrer Krankenversicherungskosten, aufgenommen am 7. Februar, 2007, in Luzern. Die Krankenkassenpraemien in der Grundversicherung steigen naechstes Jahr fuer Erwachsene um durchschnittlich 0,5 Prozent und fuer junge Erwachsene um 0,7 Prozent, wie am Donnerstag, 27. September bekannt gegeben wurde. Freuen koennen sich Familien: Die Kinderpraemien sinken im Schnitt um 0,6 Prozent. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) SCHWEIZ KRANKENKASSEN PRAEMIEN 2008

Philippe Boeglin

Le ministre de la Santé Alain Berset avait annoncé il y a environ deux semaines le lancement d’une stratégie nationale pour prévenir et combattre les maladies non transmissibles (MNT), génératrices de 80% des coûts de la santé et d’une facture de plus de 50 milliards de francs rien qu’en 2011. Il avait toutefois ajouté que les mesures concrètes ne suivraient pas avant la fin de l’année. L’agenda s’est apparemment précipité, puisque «son» Département fédéral de l’intérieur a expédié en consultation une modification d’ordonnance proposant d’augmenter le supplément de prime maladie pour financer la prévention aux MNT, soit entre autres le cancer, les troubles cardio-vasculaires ou les pathologies psychiques.

Le porte-monnaie des assurés devrait toutefois s’en sortir à bon compte. S’élevant à 2fr.40 par an actuellement, l’obole passerait dans un premier temps à 3fr.60 l’année prochaine, pour s’établir à 4fr.80 en 2018.

Les consommateurs approuvent

Plus rien ne bougerait...

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