«Non, la situation des droits humains ne s’est pas améliorée comme par magie en Erythrée. Les gens qui se sont réfugiés en Suisse et en Europe ont fui un pouvoir qui écrase ses citoyens. C’est simple, si vous n’êtes pas utiles au gouvernement, on peut vous enterrer vivants. En décidant de renvoyer ces personnes, la Suisse leur prépare la catastrophe de leur vie.»
Tedros Eyasu, président de l’Association suisse érythréenne pour l’entraide (Asepe), ne mâche pas ses mots pour décrire l’«angoisse» des 9425 réfugiés érythréens, admis en Suisse à titre provisoire. Parmi eux, 200 ont reçu, dès février...