«Si mon projet est retenu par le Conseil européen de la recherche (CER), je vais me retrouver face à un dilemme: accepter le financement et devoir quitter la Suisse pour m’affilier à une haute école européenne ou renoncer et recevoir un subside de la Confédération. Dans ce cas, mon projet serait exclu du réseau de recherche européen.»
Sophie*, professeure assistante en biologie à l’Université de Lausanne (UNIL), n’a pas eu de chance avec le calendrier. «Juste avant l’abandon de...