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La scission de Ruag fait des inquiets

Le Conseil fédéral veut privatiser les activités civiles aérospatiales. Des élus se montrent sceptiques.

19 mars 2019, 00:01
Bundesraetin Viola Amherd erscheint zu einer Medienkonferenz zur Entflechtung und Weiterentwicklung des Ruestungskonzern RUAG, am Montag, 18. Maerz 2019, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ MK RUAG VIOLA AMHERD

Il y a eu l’attaque informatique en 2016. Puis, l’an dernier, les polémiques liées aux grenades «maison» en Syrie et en Libye. Pas de doute, Ruag, l’entreprise d’armement détenue par la Confédération, fait parler d’elle. Cela ne doit pas occulter qu’en parallèle, elle s’est considérablement développée, également dans des activités civiles. Depuis 1999, le chiffre d’affaires a doublé, se hissant à près de deux milliards de francs. Les effectifs ont suivi la même ascension, atteignant environ 9200 collaborateurs, répartis dans 16 pays. Et rien qu’en 2017, un dividende de 40 millions a pu être versé à la Confédération.

Pour le Conseil fédéral, l’heure est venue de franchir une nouvelle étape dans sa réorganisation. Présentée hier, la nouvelle stratégie repose sur une scission, une privatisation partielle, et l’abandon de certains produits, comme les munitions. Elle concrétise une décision de principe datant de l’été passé. Mais laisse plus d’un parlementaire sur...

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