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La gestion des risques laisserait à désirer

19 nov. 2008, 18:16

Les hôpitaux suisses ne préviennent pas les risques cliniques de façon suffisamment active, systématique et coordonnée, selon une étude publiée hier. Ils manquent de stratégies contraignantes, de mesures préventives, de moyens et de personnel.

Il s'agit de la première étude nationale sur la question, soulignent l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et la Haute Ecole de gestion de Lucerne, qui l'ont réalisée durant l'hiver 2007/2008 auprès de 138 hôpitaux, dont les cinq hôpitaux universitaires. Plus de 40% des établissements approchés (324) ont répondu.

Dans la moitié de ces hôpitaux seulement, il existe une personne responsable de la gestion des risques cliniques. Un quart d'entre eux prévoyait de créer une telle fonction dans les douze prochains mois.

Ces personnes sont en général étroitement liées à la direction, mais ne disposent pas de beaucoup de temps pour la gestion des risques: elles travaillent en moyenne à 20% pour cette tâche dans les hôpitaux de soins aigus et hôpitaux psychiatriques. Seuls les hôpitaux universitaires peuvent se permettre d'employer un collaborateur à 80% environ.

Près 60% des hôpitaux disposent d'une stratégie obligatoire formulée par écrit, mais seuls 30% d'entre eux déclarent avoir un concept de gestion des risques clair qu'ils mettent en œuvre de manière systématique.

En revanche, les hôpitaux sont meilleurs élèves lorsqu'il s'agit d'analyser les incidents ou les erreurs qui ont déjà eu lieu. Plus de trois quarts d'entre eux le font et déduisent aussi des mesures, toutefois pas de façon systématique. /ats

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