"Je n'ai pas oublié comment skier" , lance Lara Gut à ses détracteurs. Hier en super-G, la Tessinoise a tenu ses spatules et son rang, se battant contre les éléments, une piste ultra-molle, difficilement maîtrisable et un brouillard constant sur le haut du parcours. Un précieux métal de couleur argenté qui devrait soulager toute une nation qui redoutait que ses skieurs reviennent bredouilles de Schladming. En une course, la Suisse a égalé le nombre de breloque ramenée de Garmisch il y a deux ans.
Attaque à outrance
Pour arriver à ce premier dénouement heureux, l'attente fut longue, très longue sur la Planai. Après treize reports consécutifs dus à la présence d'une brume persistante, le départ du super-G a enfin pu être donné sur le coup de 14h30, le dernier délai autorisé pour lancer les skieuses.
Sur l'exigeant parcours piqueté par son entraîneur Daniele Petrini, Lara Gut n'aura été devancée que...