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«L'impératif créatif»

WEF Moritz Leuenberger, président de la Confédération, a ouvert hier en compagnie de Klaus Schwab, son directeur, le 36e Forum économique mondial de Davos. Le conseiller fédéral a plaidé pour les utopistes Le monde a besoin de créativité pour résoudre ses problèmes, a noté hier Moritz Leuenberger en ouvrant le Forum économique mondial (WEF) de Davos. Pour le président de la Confédération, l'Etat doit protéger et nourrir ces espaces créatifs.

26 janv. 2006, 12:00

«L'avenir sera toujours imprévisible, mais les idées créatives, et parfois même révolutionnaires, permettent à l'homme de s'en sortir», a dit Moritz Leuenberger, devant un parterre choisi de décideurs. Le Zurichois a cité comme exemple les avalanches qui sont de moins en moins meurtrières grâce à l'inventivité humaine.

Reste que Moritz Leuenberger ne croit pas à la pleine compétition des idées. «Nous avons besoin d'un Etat qui protège ces espaces créatifs des menaces intérieures et extérieures», a-t-il argumenté. «Une personne qui a faim ne peut pas être créative, car elle utilise toute son énergie pour survivre», a poursuivi le socialiste. «C'est pourquoi l'Etat doit garantir et préserver la liberté d'opinion et l'Etat de droit», a-t-il plaidé.

Créer un cadre propice

Dans la salle du Centre des Congrès, Moritz Leuenberger s'est arrêté sur la question des énergies fossiles dont l'utilisation intensive affecte l'environnement. Les solutions créatives existent, comme l'énergie éolienne ou la géothermie, mais elles sont encore trop chères. «L'Etat doit créer un cadre propice au développement de ces solutions, par exemple en renchérissant l'énergie fossile», a avancé le président de la Confédération, apportant ainsi sa contribution à l'édition 2006, placée sous le signe de «l'impératif créatif». /ats

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