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L'Etat pris à partie sur les salaires

L'introduction d'un salaire minimum donnerait un nouveau visage au partenariat social. Confrontation Christian Levrat - Jean-François Rime.

07 avr. 2014, 00:01
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Le caractère libéral du droit suisse du travail survivra-t-il à la votation du 18 mai? Le sort réservé par les électeurs à l'initiative syndicale pour un salaire minimum de 4000 francs par mois, soit 22 francs de l'heure, sera déterminant. Pour le président du PS Christian Levrat, l'introduction d'un seuil salarial est indispensable pour assurer des conditions de vie décentes à l'ensemble des travailleurs. Pour le président de l'Union suisse des arts et métiers (Usam) Jean-François Rime, un salaire qui ne tient pas compte des différences entre les branches et les régions ne ferait qu'affaiblir l'économie suisse.

Est-ce le rôle de l'Etat de fixer les salaires?

Christian Levrat: Nous ne demandons pas à l'Etat de fixer les salaires, mais d'introduire un plancher afin que chacun puisse vivre des fruits de son travail. Il y a en Suisse quelque 300 000 salariés qui gagnent moins de 4000 francs par mois. Ils...

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