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Kurt Fluri, la bête noire de l’UDC

Le député libéral-radical a incarné, malgré lui, la solution approuvée mercredi par le Conseil national pour appliquer l’initiative du 9 février. Autrement dit la «préférence indigène light».

23 sept. 2016, 00:18
Kurt Fluri, FDP-SO, verfolgt die Debatte zur Steuerung der Zuwanderung und Vollzugsverbesserungen bei den Freizuegigkeitsabkommen, an der Herbstsession der Eidgenoessischen Raete, am Mittwoch, 21. September 2016, im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

Sandrine HOchstrasser

Sourire en coin, le dos un peu courbé, il arpente les couloirs du Parlement depuis bientôt treize ans. Kurt Fluri, 61 ans, n’est pas de ces politiciens clinquants, cherchant les spots médiatiques. Il n’existe pas sur les réseaux sociaux. Le conseiller national libéral-radical est connu à Berne pour être un technocrate, un juriste plutôt qu’un politicien.

Ce mois pourtant, l’austère président de la ville de Soleure s’est retrouvé au cœur de la tempête médiatique. Il est devenu malgré lui l’incarnation de la solution approuvée mercredi par le Conseil national pour appliquer l’initiative contre l’immigration de masse.

La «préférence indigène light» en personne; la bête noire de l’UDC. La «Weltwoche», en mains de Roger Köppel (UDC/ZH), l’a cloué au pilori, le traitant de fossoyeur de la démocratie. Un autre conseiller national zurichois UDC, Thomas Matter, a réclamé sa démission dans une lettre ouverte, publiée par le «Blick». Et la...

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