Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Jusqu’à quel point peut-on aider à mourir?

Après différentes affaires qui ont défrayé la chronique judiciaire, le professeur Pierre-Yves Rodondi estime que le champ d’action autour de l’assistance au suicide doit être mieux encadré.

26 oct. 2019, 00:01
DATA_ART_13157996

Les lignes éthiques bougent sur les questions liées à la fin de vie et au rôle du médecin. La multiplication récente de procès liés à l’assistance au suicide en témoigne. Dernier cas en date: celui du Genevois Pierre Beck, médecin-conseil et vice-président d’Exit Suisse romande, reconnu coupable d’avoir prescrit une substance létale à une personne en bonne santé, en violation de la déontologie et de la loi fédérale sur les médicaments.

En 2017, Pierre Beck avait contribué à abréger la vie d’une de ses patientes de 86 ans, prescrivant un barbiturique à cette femme ayant décidé de mourir à domicile, en même temps que son conjoint, en fin de vie. Elle avait fait établir sa volonté devant notaire en 2015. Bien qu’ayant abouti à la condamnation du médecin, ce cas d’aide au suicide d’une personne exprimant une «souffrance existentielle» rouvre le débat: jusqu’où aller dans l’assistance au suicide et...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias