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Haute tension entre exploitants

Les six sociétés chargées de gérer Swissgrid ne sont pas sur la même longueur d'onde La société nationale de réseau électrique Swissgrid devrait enfin pouvoir débuter ses activités le 1er décembre, assurait le président de la Confédération Moritz Leuenberger mardi aux Etats. Selon les sénateurs, la majorité sera dans les cinq ans à venir en mains des cantons et communes.

09 oct. 2006, 12:00

Le respect de l'échéance du départ de l'exploitation, reportée à plusieurs reprises, souffrirait cette fois des tensions entre les protagonistes, à en croire la «Sonntagszeitung». La responsabilité des pouvoirs entre les six exploitants s'avère laborieuse.

A l'est de la Suisse, le groupe Axpo, composé de NOK, CKW et EGL, se heurte au groupe de l'ouest, conduit par EOS, Atel et BKW. Chaque entité disposant de trois voix, des blocages pourraient survenir en situation de crise. Un des points de divergence porte sur le nombre de membres du conseil d'administration. Selon le chef d'Axpo, Heinz Karrer, deux variantes sont en discussion: un conseil à 23 membres avec des comités de pilotage ou un organe réduit de 9 à 11 personnes. Le groupe de l'est pencherait pour la première option, celui de l'ouest pour la seconde.

Contrat-cadre

Hans E. Schweickardt, le directeur d'EOS et président de Swisselectric, reste évasif: «Le nombre de membres du Conseil sera clarifié lorsque l'assemblée générale les aura élus». Un point plus fondamental concerne les signataires du contrat-cadre. Les Services industriels de la ville de Zurich (EWZ) sont en tractation pour participer à Swissgrid. S'ils ne sont pas membres de Swisselectric, ils possèdent néanmoins des lignes électriques dans les Grisons. Ils sont donc reliés à l'Italie victime d'un black-out il y a deux ans.

Le problème, c'est que les EWZ se considèrent comme un fournisseur local et n'entendent pas passer à la caisse. / EDB

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