La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), en France, a reçu un courrier de Google l'informant que les données collectées par les "Googles cars" en 2010 n'avaient pas été entièrement supprimées, révèle le quotidien français «Le Figaro». Des équivalents européens de l'institution française auraient reçu un courrier similaire.
Bien que condamné par la Cnil, en mars 2011, à verser une amende record de 100'000 euros, le géant de l'internet informe qu'à la suite d'une erreur matérielle et informatique certaines de ces informations seraient toujours en sa possession.
L'affaire avait pourtant déclenché un scandale lorsque le public avait appris que les "Google cars" ne se contentaient pas de photographier l'environnement mais enregistraient de surcroît des données personnelles échangées par Wifi. Il s'agissait notamment de morceaux d'e-mails, d'identifiants ou même de mots de passe.
Les données restantes concerneraient quelques pays, dont la Suisse. La France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Australie seraient également interessés.