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Federer en quête de rachat à Rome

Roger Federer poursuivra sa préparation pour Roland-Garros dès aujourd'hui à Rome contre Ivo Karlovic, si la météo le permet. Stanislas Wawrinka opposé à Mikhail Youzhny.

29 avr. 2009, 11:47

Roger Federer poursuivra dès aujourd'hui - si le temps le permet - sa préparation pour Roland-Garros en défiant Ivo Karlovic (ATP 24) au deuxième tour du Masters 1000 de Rome. Le Bâlois doit frapper un grand coup au Foro Italico, où Rafael Nadal a l'occasion d'écraser un peu plus la concurrence.

Finaliste en 2003 face à Felix Mantilla et en 2006 face à Nadal, qui avait dû écarter deux balles de match avant de s'imposer en plus de 5h, Roger Federer doit se racheter après une entrée en matière délicate sur terre battue à Monte-Carlo. Tout jeune marié, il s'était incliné en huitièmes de finale face à Stanislas Wawrinka.

L'homme aux treize titres en Grand Chelem s'est astreint à une préparation spécifique. Après s'être accordé quelques jours de vacances en Sardaigne selon la «Gazzetta dello Sport», il s'est entraîné en compagnie du gaucher (tiens, tiens...) autrichien Stefan Koubek dans un lieu secret.

«Personne ne m'a reconnu», s'amuse le Bâlois dans les colonnes du quotidien italien, auquel il a accordé un long entretien. «Monte-Carlo était un test. J'étais distrait par mon mariage et la future naissance du bébé. Je savais que je n'étais pas en condition. Nous verrons comment je réagis maintenant que je me suis entraîné quatre heures par jour durant une semaine. J'espère que cela va porter ses fruits à Rome.»

Roger Federer doit aussi se racheter auprès du public romain, lui qui reste sur deux contre-performances: il avait échoué en quart de finale l'an dernier face à Radek Stepanek et au troisième tour douze mois plus tôt. face à Filippo Volandri.

L'objectif de Roger Federer est simple: «Je serais satisfait avec une demi-finale. Ainsi, je ne serai plus autant l'objet de questions. Comme de savoir si je ne devrais pas plus travailler ceci ou cela. Mais ce serait aussi beau de gagner, pour les points et la confiance», lâche le Bâlois. «Je me sens bien. J'ai un peu contribué à faire de la confiance de Nadal ce qu'elle est, en le défiant sur terre à Monte-Carlo, Rome, Hambourg, Roland-Garros et en perdant, même si c'était à l'occasion de matches très serrés. Il a ainsi pu croire en ses chances sur d'autres surfaces, comme sur le gazon de Wimbledon, un tournoi qui vient dans la foulée de Paris», conclut Federer, qui estime que lui-même, Djokovic, Murray et Del Potro sont tous en mesure de vaincre l'ogre Nadal sur terre.

Stanislas Wawrinka (ATP 12) retrouvera pour sa part le qualifié Mikhail Youzhny (ATP 67) au deuxième tour. Le Russe, qui menait 7-5 5-4 face à Daniel Gimeno-Traver (ATP 79) lorsque la pluie a interrompu les débats lundi, a eu besoin de cinq nouvelles balles de match hier pour se qualifier. Youzhny s'était incliné 7-5 6-1 face à Wawrinka mercredi dernier à Barcelone. /si

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