La pauvreté touche quatre fois plus les familles monoparentales que celles composées de deux adultes et deux enfants. Les offres de garde extrafamiliale, de formation professionnelle continue ainsi que l'aide financière doivent être étoffées, appelle Caritas.
"Elever seul ses enfants ne devrait pas constituer un risque de précarité", a souligné, hier, à Berne, Bettina Fredrich, responsable de la politique sociale à Caritas. Aujourd'hui, un foyer monoparental sur six est confronté à ce problème.
Outre des revenus souvent insuffisants, ces ménages souffrent de problèmes de santé, logent dans des appartements exigus ou bruyants et se voient exclus de la vie en société, explique l'oeuvre de bienfaisance, sur la base de l'étude de l'Université de Berne "Familles monoparentales et pauvreté en Suisse".
L'exercice d'une activité rémunérée n'embellit pas forcément le tableau, loin de là. "Auprès des familles monoparentales ayant à charge un enfant au moins, il y a quatre fois plus de...