«Le syndic du village? Il a été élu parce qu’il paie des verres et fait des blagues avec les gens.» Les puristes de la démocratie apprécieront. Entendue il y a moult années – ce qui, selon la formule consacrée, ne nous rajeunit pas –, cette phrase ne manque ni de sel... ni de houblon. Elle confère en tout cas une image bien singulière à l’art de la politique. Et soulève simultanément de vraies questions.
L’accession au pouvoir ne tiendrait-elle qu’à la faculté de pratiquer judicieusement la petite tape sur l’épaule? Ou au don de lâcher le bon mot sur un ton informel et d’un air entendu? Heure...