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Etre sympa, ça aide en politique

L’exemple du conseiller national Christian Wasserfallen le démontre: pour écouler son vin, il faut y mettre un peu d’eau.

03 juin 2017, 01:00
Christian Wasserfallen, FDP-BE, spricht an der Fruehlingssession der Eidgenoessischen Raete, am Mittwoch, 8. Maerz 2017, im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

«Le syndic du village? Il a été élu parce qu’il paie des verres et fait des blagues avec les gens.» Les puristes de la démocratie apprécieront. Entendue il y a moult années – ce qui, selon la formule consacrée, ne nous rajeunit pas –, cette phrase ne manque ni de sel... ni de houblon. Elle confère en tout cas une image bien singulière à l’art de la politique. Et soulève simultanément de vraies questions.

L’accession au pouvoir ne tiendrait-elle qu’à la faculté de pratiquer judicieusement la petite tape sur l’épaule? Ou au don de lâcher le bon mot sur un ton informel et d’un air entendu? Heureusement, non.

Un faisceau de facteurs

L’ascension en politique dépend d’un faisceau de facteurs: des compétences dans des domaines spécifiques, de la connaissance des dossiers, de l’esprit de corps au sein de son parti, du sens stratégique, d’une communication habile, de l’instinct qui pousse...

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