Au cours des deux derniers mois, les groupes insurgés ont progressé face aux forces régulières dans le nord-ouest, dans le centre et dans le sud du pays. Le pouvoir de Damas affirme qu'il contrôle ce qu'il considère comme la "Syrie essentielle", autrement dit Damas et la partie occidentale ouvrant sur la mer Méditerranée.
"J'ai reçu de la Russie une promesse d'aide politique, économique et militaire", a déclaré lundi Walid al Moualem lors d'un point presse retransmis à la télévision après sa rencontre avec Vladimir Poutine à Moscou.
Le président russe avait indiqué auparavant que la position de son pays n'avait pas changé à l'égard de la Syrie et demeurait celle d'un soutien du régime en place. Depuis le début de l'insurrection en mars 2011, Damas compte largement sur les soutiens conjugués de la Russie, de l'Iran et du Hezbollah libanais.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété devant la presse qu'une demande de changement de régime en Syrie favoriserait l'expansion des groupes islamistes.