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Enquête: les croquettes pourraient provoquer le cancer chez les chats

Une enquête de la Fédération romande des consommateurs montre que les croquettes pour chats contiennent des substances nocives. Elles pourraient être la cause de cancers.

04 sept. 2018, 12:16
Les croquettes pour chats contiennent des éléments toxiques pour vos félins. (illustration)

L’alerte a été lancée lundi par la Fédération romande des consommateurs: méfiez-vous des croquettes que vous donnez à votre chat! La FRC a publié les résultats de son enquête sur les aliments secs pour félins et il y a visiblement de quoi s’inquiéter: les croquettes contiennent des substances novices qui pourraient provoquer le cancer. 

La FRC a sélectionné quinze marques très prisées des propriétaires de chats, allant du premier prix aux références haut de gamme. La fédération s’est intéressée à l’acrylamide, une substance souvent présente dans les céréales et qui s’avère cancérigène quand elle est consommée en grande quantité.

 

 

Or, une simple comparaison avec les valeurs indicatives destinées aux humains suffit pour constater que les chats ingèrent beaucoup trop d’acrylamide durant leurs repas. «Le chat est en moyenne dix fois plus exposé à l’acrylamide que l’homme» révèle la FRC. Pas moins de onze variétés de croquettes dépassent la norme fixée pour les êtres humains (300 microgrammes d’acrylamide par kilo). 

 

 

La FRC s’est aussi intéressée à la présence de mycotoxines, des contaminants naturels très toxiques. Là aussi, le laboratoire a trouvé des quantités inquiétantes de ces éléments dans les croquettes. «Mais en l’absence de réglementations, ou du moins de normes plus strictes, les fabricants se déclarent satisfaits des résultats», déplore la fédération.

 

 

 

Alors que certains industriels n’ont pas souhaité commenter ces résultats, comme Nestlé (Felix, Purina One, Purina Pro Plan) et Hill’s, d’autres ont répondu mais sans vraiment se remettre en question. Les distributeurs Coop et Migros ont déclaré que des mesures ont été ou seront prises.

«Une réduction drastique est parfaitement possible puisque dans cette étude, les taux observés dans les croquettes varient d’un facteur de 10», a réagi Pascal Chaubert, vétérinaire. «Ces résultats démontrent que tous les industriels doivent remettre en question leur mode de fabrication». 

 

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