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Des contrôles au cœur des tensions

Les mesures d’accompagnement mettent le doigt sur la réalité de la sous-enchère salariale en Suisse.

24 mai 2019, 00:01
ARCHIV - Eine Zimmerfrau des Hotels Uto Kulm auf dem Uetliberg in Zuerich, Schweiz, reinigt am 10. August 2005 den Fussboden der Tower Suite. Die Zuwanderung aus den neuen EU-Laendern wird gering sein. Eine Studie bestaetigt die Aussage im Bundesbuechlein zur Abstimmung vom 25. September 2005, dass die Personenfreizuegigkeit nicht zu massiven Wanderungsbewegungen fuehren wird. (KEYSTONE/Gaetan Bally) === NO SALES, NO ARCHIVES === SCHWEIZ PERSONENFREIZUEGIGKEIT ZUWANDERUNG STUDIE

Pour la quinzième année consécutive, le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) a publié hier toutes les données relatives aux contrôles liés aux mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes. Un marronnier qui prend une saveur toute particulière cette année. Il est au cœur du débat politique le plus tendu du moment, celui sur l’accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne (UE). Pour les syndicats et toute la gauche à leur suite, il n’est pas question de ratifier cet accord en l’état, car il aboutirait à un affaiblissement des mesures d’accompagnement et à une sous-enchère salariale.

C’est dire si les chiffres publiés hier ont été scrutés avec intérêt. Les contrôles effectués en 2018 ont touché 173 000 personnes dans plus de 42 000 entreprises en Suisse. Les taux de sous-enchère salariale sont restés stables, touchant entre 13% et 24% des entreprises contrôlées suivant les catégories, avec tout de même un record...

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