En étudiant le système visuel de souris dans leur première semaine de vie, les chercheurs ont découvert que le nombre de neurones inhibiteurs dépend du degré d'activité visuelle, indique jeudi l'Université de Genève dans un communiqué. Ces inhibiteurs permettent d'assurer l'équilibre de l'activité cérébrale. Les résultats de cette étude dirigée par le professeur Denis Jabaudon ont été publiés dans la revue "Neuron".
Ces cellules donnent un signal pour éviter la surchauffe électrique du système ou au contraire pour garder un signal constant en cas de baisse de l'activité visuelle. Conclusion des chercheurs: la composition cellulaire des circuits cérébraux est plus plastique qu'on ne le pensait et est déterminée par l'activité neuronale.
Denis Jabaudon a reçu dernièrement le prix Pfizer de la recherche 2014 pour ses avancées sur la maladie de Parkinson.