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Consommateurs bien obligés d'avaler un cassis au goût amer

Les denrées alimentaires ne seront pas exclues du cassis de Dijon. Le Conseil des Etats ne veut pas donner un mauvais signal en pleine crise du franc fort.

18 juin 2015, 00:01
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CHRISTIANE IMSAND

Le constat est unanime au sein du Conseil des Etats: le cassis de Dijon ne sert à rien. Cette règle qui permet, depuis 2010, de commercialiser en Suisse des produits européens non conformes aux normes helvétiques n'a pas produit l'effet escompté. Les nouveaux produits apparus sur le marché sont peu nombreux, de piètre qualité et l'effet sur les prix est imperceptible.

Pour la majorité, franc fort oblige, ce n'est pourtant pas le moment de renoncer à cette mesure de libéralisation du commerce. Le plénum a décidé, hier, par 28 voix contre 16 et une abstention, de ne pas entrer ...