Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Conseil fédéral: 15 millions de contribution pour une meilleure protection des frontières extérieures

La Suisse contribuera à la meilleure protection des frontières extérieures de l'espace Schengen dès le 15 septembre.

15 août 2018, 11:54
La Suisse contribuera à la meilleure protection des frontières extérieures de l'espace Schengen dès le 15 septembre.

La Suisse va participer davantage à la protection des frontières extérieures. Le Conseil fédéral a modifié mercredi à cette date des ordonnances réglant la coopération avec les autres Etats européens dans ce domaine de même que pour l’exécution des renvois et des expulsions.

Le règlement sur le nouveau Corps européen de garde-frontières et de garde-côtes adopté par l'UE en 2016 pourra ainsi être mis en oeuvre. Le Parlement l'a accepté et adapté la législation en conséquence en décembre 2017.

Le document relatif aux frontières extérieures de l'espace Schengen vise à répondre à la pression migratoire. Selon les estimations, 1,5 million de personnes ont franchi illégalement les frontières extérieures de l'UE entre janvier et novembre 2015. La protection renforcée devra être assurée par l'Agence de protection des frontières Frontex et les autorités nationales.

La contribution de la Suisse à Frontex s'élève à 15 millions de francs par an. Le nouveau règlement prévoit une réserve de 1500 gardes-frontière et gardes-côtes rapidement mobilisable. Parmi cet ensemble de ressources, la Suisse s'est engagée à mettre à disposition 16 personnes.

La Suisse n'est pas directement concernée par une action urgente en cas de crise. Elle ne possède aucune frontière extérieure terrestre ou maritime et dispose d'une bonne surveillance dans ses aéroports internationaux. Mais elle sera tenue de participer à des opérations sur le territoire d'un autre Etat Schengen.

Le projet aura des implications dans le domaine des retours forcés. Frontex assumera une plus grande responsabilité dans le retour de migrants dans leurs pays de provenance. L'agence soutiendra par exemple les Etats Schengen en finançant des vols communs ou en organisant ses propres opérations.

Le règlement doit également permettre d'identifier plus facilement, lors des contrôles aux frontières, les voyages abusifs accomplis par des réfugiés dans leur pays d'origine. La collaboration avec la nouvelle Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes relèvera de la compétence de l'Administration fédérale des douanes.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias