Acheter un billet pour un concert ou un match de hockey sur internet, effectuer ses payements en ligne, remplir sa déclaration d’impôts: autant d’activités qui demandent de pouvoir vous identifier clairement. Afin de faciliter cela, le parlement a mis sous toit, vendredi, un projet d’identité électronique (e-id), basé sur une collaboration entre Etat et sociétés privées.
Et cela fâche une alliance d’organisations actives dans le numérique (Wecollect, Digitale Gesellschaft, Public Beta), ainsi que la gauche. Pour elles, il s’agit là d’une tâche régalienne, qui ne doit pas être bradée à des privés. C’est pourquoi ils ont lancé, hier, un référendum.
Un sondage très parlant
Et le sondage qu’elles ont mené en parallèle montre qu’elles rejoignent là une préoccupation de la population: 82% des sondés veulent confier cette tâche à l’Etat et seuls 2% à des sociétés privées.
«Pour l’avenir de la démocratie directe, ce serait une vraie catastrophe que...