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Chine et Japon jouent avec le feu

Le premier ministre japonais dénonce le braquage, par la marine chinoise, d'un radar de tir sur un de ses navires de guerre. Un acte qui peut mener à des "situations imprévisibles".

07 févr. 2013, 00:01
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En braquant un radar de tir sur un navire de guerre japonais, la marine chinoise a fait franchir un cap aux tensions dans les eaux contestées entre les deux pays. Tokyo a révélé qu'un de ses destroyers avait été "verrouillé" par le radar d'une frégate chinoise le 30 janvier. Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a protesté, hier, contre un "acte dangereux qui peut mener à des situations imprévisibles". C'est la première fois qu'un des deux acteurs est visé par un système d'armes.

Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, a ajouté qu'un hélicoptère militaire japonais avait été ciblé de la même façon quelques jours auparavant. L'illumination d'un navire ou d'un avion par une conduite de tir, même s'il n'y a pas volonté d'aller plus loin, est un acte grave, considéré généralement comme "hostile" et susceptible de provoquer une riposte. "Tout cela fait partie d'un jeu de signaux envoyés...

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