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Burkhalter se sent pousser des ailes

A la tête du département depuis 100 jours, le Neuchâtelois prend son envol dans un job taillé sur mesure. Longtemps décriée, sa discrétion légendaire devient un atout.

12 avr. 2012, 00:01
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C'était le 23 décembre dernier. Sur le départ, la socialiste Micheline Calmy-Rey devait remettre les clés du Département des affaires étrangères (DFAE) au libéral-radical Didier Burkhalter. Chefs de service, collaborateurs, journalistes: tout le monde était réuni. Seulement voilà, il n'y avait pas de clés... "C'est la politique d'ouverture!", avait lancé le Neuchâtelois à la cantonade, hilare et visiblement ravi de revêtir le costume de chef de la diplomatie suisse.

Depuis son arrivée au DFAE, il y a 100 jours, Didier Burkhalter retrouve des couleurs. Le ton est jovial, ouvert à la plaisant...