Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Burkhalter se sent pousser des ailes

A la tête du département depuis 100 jours, le Neuchâtelois prend son envol dans un job taillé sur mesure. Longtemps décriée, sa discrétion légendaire devient un atout.

12 avr. 2012, 00:01
data_art_5923542

C'était le 23 décembre dernier. Sur le départ, la socialiste Micheline Calmy-Rey devait remettre les clés du Département des affaires étrangères (DFAE) au libéral-radical Didier Burkhalter. Chefs de service, collaborateurs, journalistes: tout le monde était réuni. Seulement voilà, il n'y avait pas de clés... "C'est la politique d'ouverture!", avait lancé le Neuchâtelois à la cantonade, hilare et visiblement ravi de revêtir le costume de chef de la diplomatie suisse.

Depuis son arrivée au DFAE, il y a 100 jours, Didier Burkhalter retrouve des couleurs. Le ton est jovial, ouvert à la plaisanterie. On en oublierait presque l'homme à l'allure sévère, costume sombre et cravate grise, croqué par les dessinateurs de presse à l'occasion de son élection au Conseil fédéral, à l'automne 2009.

L'un de ses proches collaborateurs confirme: "Tout le monde remarque qu'il est à l'aise aux Affaires étrangères. Mais son bilan à l'Intérieur, avec entre autres le retour aux...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias