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Blocher s'en prend à la classe politique

Conseil fédéral, Parlement et Administration fédérale, tous n'ont qu'un agenda caché en tête: amener la Suisse dans le giron de l'Union européenne, estime Christoph Blocher.

01 août 2012, 14:28
Christoph Blocher a tenu son discours à Zurich.

La Suisse, un pays libre et petit, a toujours été en danger, a anoncé l'ancien conseiller fédéral, Christoph Blocher devant une assistance fournie. "Mais aujourd'hui c'est de l'intérieur que vient la plus grande menace sur le pays et ses habitants, estime le Zurichois.

Ces dirigeants ne se hasardent pas à dire qu'ils veulent conduire la Suisse dans l'Union européenne, car ils savent qu'une majorité de personnes ne le désire pas. Alors ils le font dans leur dos".

Et le conseiller national UDC de citer en exemple les accords fiscaux signés avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Autriche. Une majorité du Conseil fédéral se comporte lors de telles négociations de façon absolument obséquieuse, a lancé le stratège de l'UDC. Ils se sont déjà inclinés avant de commencer à négocier. "On pourrait penser que se mettre à genou est devenu une gymnastique quotidienne pour les conseiller fédéraux".

A chaque fois qu'une "amélioration" d'un traité est annoncée, c'est toujours dans l'intérêt de la partie adverse et non de la Suisse. "Le peuple doit enfin se réveiller et résister à ce colonialisme", tonne le tribun zurichois.

M.Blocher sent qu'il existe encore en Suisse des forces vives pour lutter contre une telle évolution, lui-même n'étant pas le dernier à se mobiliser. "Je ne suis pas encore retraité", a-t-il lancé à la foule qui l'a applaudi. De nombreux agents de sécurité ont encadré la manifestation, mais aucune action d'opposants à l'UDC n'est survenue.

Toni Brunner se félicite de la voie choisie hors de l'UE

Le président de l'UDC Toni Brunner a loué mercredi dans son discours les valeurs de liberté et d'autodétermination du peuple suisse. La Suisse ne doit pas se soumettre au droit de l'Union européenne (UE), a insisté le St-Gallois présent à Grosswangen (LU) et Wängi (TG).

Le président de l'UDC a rappelé le refus "mémorable" des Suisses à l'entrée de la Suisse dans l'Espace économique européen (EEE) il y a 20 ans. "Si l'on regarde la situation actuelle en Europe où une crise profonde sévit, on ne peut que se féliciter d'avoir fait le bon choix de 1992", a-t-il dit selon la version écrite de son discours.

Aujourd'hui, dans un nouvel élan, le Conseil fédéral offre à l'UE de soumettre le droit suisse au droit européen. Cela signifiera une immense perte de souveraineté, a mis en garde le politicien, pour qui il faut rester vigilant.

Le président de l'UDC a également plaidé pour la deuxième initiative de son parti sur le renvoi des criminels étrangers. Cette démarche est nécessaire puisque les autorités sabotent apparemment la mise en oeuvre de l'initiative populaire acceptée en 2010 sur cet objet, a-t-il soutenu.


 
 

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