Ils sont quelque 700 000 à être cantonnés en Libye dans des camps de fortune, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Des migrants «vivant souvent dans des conditions épouvantables, qui doivent constituer notre priorité absolue», a plaidé hier devant la presse Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale en charge de l’Asile.
La socialiste se montre sensible à leur situation: répondant à l’appel du HCR, elle a accepté d’accueillir 80 personnes ayant «particulièrement besoin» de protection, et en a informé le Conseil fédéral. A présent, le but consiste à réinstaller rapidement ces migrants, au plus tard d’ici fin juin 2018.
Le tout dans le cadre d’une «mesure humanitaire urgente», justifiée selon la ministre bernoise: «De nombreuses personnes, dont des femmes, des enfants et des mineurs non accompagnés sont retenus dans des centres de détention inofficiels. Des cas d’exploitation ont été constatés, de mauvais traitement, de torture, de violences sexuelles,...