C'est un monde très sombre, situé à "un carrefour entre la guerre et la paix", "la peur et l'espoir", "le désordre et l'intégration", que Barack Obama a décrit hier, dans son discours annuel devant l'Assemblée générale de l'ONU, en évoquant un "échec collectif du système international" auquel l'Amérique ne pourra pas remédier seule.
Le président des Etats-Unis n'a nullement cherché à camoufler la gravité des défis. Et de citer la politique de destruction de l'indépendance ukrainienne menée par Moscou et l'extrémisme musulman qui ravage le Moyen-Orient et menace l'Occident, qui nécessitent...