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Avion de combat, Rytz, impôt et vigne, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, les avions de combat, la gauche de la gauche bernoise, l’impôt sur les sociétés à Bâle-Ville et le vignoble lucernois font partie de notre sélection.

10 déc. 2019, 15:11
L’armée devrait pouvoir acquérir un avion de combat – ici un Rafale. A moins que le peuple ne le refuse l’an prochain.

Dans le «Tages Anzeiger»

Plus à gauche, plus vert et plus favorable à l’armée

Le Conseil national est plus à gauche, plus jeune, plus féminin. Mais cette situation n’a aucun effet sur la plus grosse affaire financière de tous les temps pour l’armée suisse: les nouveaux avions de combat. Les vert’libéraux jouent un rôle clé. En 2013, ils étaient opposés à l’idée. Aujourd’hui, ils y sont favorables, tout comme le PDC, le PLR et l’UDC. Un homme incarne ce changement, le conseiller national argovien Beat Flach. En 2013, alors que les Suisses s’apprêtaient à voter sur l’acquisition des Gripen, il jugeait la flotte suffisante pour le service de police aérienne et réclamait davantage de moyens pour la cybersécurité. Aujourd’hui, il défend la nécessité de nouveaux avions de combat parce qu’il soutient l’armée.

Dans la «Berner Zeitung»

Les verts de gauche frappent à la porte du Conseil fédéral

Lorsque Regula Rytz est entrée dans la politique professionnelle, l’éducation et l’artisanat faisaient partie de ses thèmes de prédilection. Lors des élections communales en 1992, l’alliance rouge-verte, nouvellement créée, a révolutionné la politique en ville de Berne et a pris la majorité. Les bourgeois ont considéré cela comme un accident industriel et ont voulu reprendre les rênes en 1996. Jusqu’à ce jour, ils n’ont pas réussi. L’Alliance verte et sociale, qui siège au Conseil communal depuis près de 28 ans, fait aujourd’hui partie de l’establishment bernois. Dans aucune autre ville suisse, un groupe à gauche du Parti socialiste n’a un tel poids. Regula Rytz est la personnification de ce cas particulier.

Dans la «Basler Zeitung»

A Bâle-Ville, la baisse des impôts fait revenir les entreprises

Depuis janvier dernier, le canton de Bâle-Ville a diminué de 22,2 à 13,04% le taux d’imposition sur le bénéfice des entreprises. Ceci pourrait inciter davantage de sociétés à s’y implanter, selon les chiffres dévoilés ce mardi. De janvier 2017 à juillet 2018, le nombre d’entreprises qui ont quitté le canton était plus élevé de 104 unités que celles qui s’y sont installées. Depuis l’instauration de la réforme fiscale, de janvier à octobre 2019, la tendance s’est inversée, le solde étant de 14 entreprises de plus implantées dans la cité rhénane. Ce changement pourrait se faire aux dépens de Bâle-Campagne. Depuis le mois de janvier, 77 sociétés ont quitté le demi-canton pour Bâle-Ville contre 67 qui ont fait le chemin inverse.

Dans la «Luzerner Zeitung»

2019 pourrait être une bonne année pour le vin lucernois

Le début de la saison viticole 2019 a été difficile: de grosses chutes de neige ont été suivies par de nombreuses nuits glaciales. Néanmoins, le millésime 2019 du vignoble lucernois a le potentiel d’un bon millésime, communique le canton. C’est d’autant plus étonnant que la chaleur de l’été et la sécheresse qui en a résulté ont causé des dégâts. Malgré tous ces obstacles, les vignerons lucernois ont récolté l’essentiel de la récolte de fin septembre à début octobre dans de bonnes conditions. Les vignerons lucernois ont récolté 428 tonnes de raisins sur 68 hectares de vignes, soit une augmentation de 25 pour cent par rapport à l’année précédente et la deuxième plus grande récolte de l’histoire.

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