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Athlétisme: Ellen Sprunger a hâte que cela commence

Qualifiée en heptathlon ainsi que dans le cadre du relais 4x100 m, Ellen Sprunger dispute à Londres ses premiers Jeux olympiques. «J'ai vraiment hâte que cela commence», lâche la Vaudoise, qui fêtera ses 26 ans lundi.

02 août 2012, 15:44
Ellen Sprunger se dit prête à attaquer les JO.

Ellen Sprunger, vous serez la première représente de l'athlétisme suisse à évoluer dans le Stade olympique de Londres, vendredi matin à l'occasion d'un heptathlon qui se terminera samedi soir. Qu'est-ce que cela représente pour vous?  
«C'est un honneur. J'espère pouvoir bien lancer ces JO pour l'athlétisme suisse et inspirer mes compatriotes. J'ai vraiment hâte que cela commence. La météo devrait par ailleurs être bonne pour la première journée, ce qui est important.»

De quoi rêvez-vous ?  
«J'espère pouvoir établir deux ou trois records personnels dans des disciplines. Je rêve surtout d'établir mon meilleur total personnel (réd: 6124 points). Pour cela, il faut que tout soit parfaitement en place dans les sept épreuves.»

Comment gérez-vous le fait de devoir préparer deux compétitions dans ces Jeux ?  
«L'heptathlon et le relais sont deux choses totalement séparées. J'ai participé à la cérémonie d'ouverture avec les autres relayeuses, et nous avons effectué un entraînement spécifique de relais le 28 juillet (réd: le lendemain). Depuis, je suis concentrée sur l'heptathlon, et ce sera le cas jusqu'à samedi soir.»

Comment préparez-vous cet heptathlon depuis votre arrivée à Londres ?  
«Le gros du travail a été effectué avant mon arrivée. On ne peut pas s'attarder sur chaque discipline, mais on règle les détails sur certaines d'entre elles. Je me concentre tout d'abord sur l'aspect technique du 100 m haies. C'est la première épreuve, celle qui te permet de voir si la confiance est là. Je fais également de la  musculation afin de travailler mon explosivité, et un peu de course. Je contrôle aussi mon élan pour la hauteur et travaille le poids, discipline dans laquelle je suis inconstante.»

Comment gérez-vous ces deux journées de compétition ?  
«Nous avons à chaque fois des épreuves le matin et le soir, et  je vais donc rentrer au Village l'après-midi afin de manger et de me reposer. Ce serait trop dur si je ne dormais pas l'après-midi. Je fais également de l'imagerie mentale. La nuit est courte entre les deux journées de compétition, mais le sommeil vient rapidement car la fatigue est importante. Il est également essentiel de déconnecter, car ce sont deux longues journées. Mais je suis prête.»

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