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Appenzell Rhodes-Extérieures: l'un des policiers blessés à Rehetobel toujours dans un état critique

L'un des deux policiers appenzellois blessés mardi dans une fusillade est toujours dans un état critique. Il a été touché au coeur. Le tireur avait pris la fuite à pied avant de mettre fin à ses jours. En 2003, il avait déjà ouvert le feu sur deux frères pour une histoire de jalousie.

04 janv. 2017, 13:54
Les autorités policières et judiciaires appenzelloises poursuivent leur enquête.

L'enquête se poursuit après la fusillade et le suicide du tireur mardi à Rehetobel (AR). Un des deux policiers blessés par balles est toujours dans un état critique.

Le tireur âgé de 33 ans, qui a mis fin à ses jours mardi en fin d'après-midi, avait déjà été impliqué dans une fusillade en 2003. Il avait tiré sur deux frères avec un fusil de chasse, a indiqué mercredi à l'ats Hanspeter Saxer, porte-parole de la police cantonale d'Appenzell Rhodes-Extérieures, confirmant une information du Blick.

Il s'agissait alors d'une affaire de jalousie après une relation qui avait échoué. Il avait blessé les deux frères, qui tiraient avec un fusil d'assaut, ainsi qu'un cycliste qui passait par là par hasard. Il avait été reconnu coupable de tentative de meurtre et lésions corporelles graves et multiples.

A Rehetobel, l'enquête se poursuit. Un hangar est fouillé. La police y effectuait mardi une perquisition pensant y trouver une plantation de chanvre lorsque la fusillade a éclaté. Les enquêteurs fouillent aussi la maison du tireur.

 

Policier touché au coeur

La fusillade a éclaté mardi vers 9 heures. Deux policiers ont été blessés par balles. Le plus jeune, âgé de 27 ans, a été touché au coeur. Il est toujours dans un état critique. L'autre, âgé de 37 ans, est gravement blessé aux jambes, mais il est hors de danger.

Après la fusillade, le tireur a pris la fuite à pied. Grâce à une importante opération impliquant plusieurs polices cantonales, il a été localisé et encerclé une heure plus tard à son domicile à Rehetobel. Des spécialistes ont négocié avec lui pendant plusieurs heures pour éviter un bain de sang.

Le tireur a menacé de faire sauter des grenades. Vers 17h00, la police a envoyé un chien-policier vers l'homme retranché qui a alors mis fin à ses jours avec un pistolet. Les policiers n'ont pas trouvé trace d'explosif dans le sac du tireur.

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