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2000 bébés-éprouvette nés en 2012

Deux mille bébés suisses sont nés grâce à la fécondation in vitro en 2012.

25 mars 2014, 13:07
This video frame grab, Mack Turner, left, Boston Stokes, and Stryker Hoffman are shown Tuesday, July 30, 2013 in Layton, Utah.  Three sisters from Layton gave birth to three baby boys in the month of July, including two who were born about an hour apart.  The cousins were all born in July. Mack and Stryker were born 65 minutes apart on July 27. Boston was born July 3. (AP Photo/Eric Betts, KSL-TV via Deseret News)

En 2012, presque deux mille enfants, soit 2% des naissances, sont nés d'une fécondation in vitro en Suisse. Dans 43% des cas traités, l'infertilité masculine était en cause. Environ 22% des grossesses in vitro se sont en outre terminées par des fausses couches, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Le nombre total de femmes ayant suivi une fécondation in vitro a diminué par rapport à 2011 (-0,3%), celui des femmes ayant commencé un traitement dans l'année a dans le même temps légèrement augmenté (+4%). Le recours à la fécondation in vitro semble se stabiliser autour de 6350 couples par an sur la dernière décennie, a indiqué mardi dans un communiqué l'OFS.

Au total, 6321 couples ont eu recours en 2012 à une fécondation in vitro. Quelque 10'821 cycles de traitements ont été initiés, légèrement plus qu'en 2011. Ceux-ci ont abouti à 2267 grossesses, soit 36% du total des traitements. Les femmes traitées ont effectué en moyenne 1,7 cycle de traitement.

Sur l'ensemble des grossesses, 75% ont donné lieu à une naissance et 1993 enfants sont nés vivants. Sur ce total, on a dénombré 297 naissances de jumeaux (17%) et 10 naissances de triplés (0,6%). Ces chiffres sont presque dix fois plus importants que les valeurs moyennes habituelles.

Diagnostic préimplantatoire

Par ailleurs, environ 500 grossesses, soit 22% du total, se sont terminées par une fausse couche, alors que 59 enfants, soit 3%, sont nés avec des malformations ou souffrent de complications.

Les fausses couches, les complications ou les malformations peuvent être dues à des anomalies chromosomiques, des maladies métaboliques ou génétiques. Elles peuvent être détectées par un diagnostic préimplantatoire avant la fécondation, un procédé qui reste cependant interdit en Suisse.

Le Parlement discute actuellement d'un assouplissement de l'interdiction du diagnostic préimplantatoire. Le Conseil des Etats a accepté lors de la session de printemps de lever l'interdiction actuelle. Mais il a opté pour un régime strict, excluant le dépistage de la trisomie 21 ou les "bébés sauveurs".

Infertilité masculine

L'âge moyen des femmes ayant commencé leur premier traitement en 2012 n'a pas changé et restait situé à 36 ans, celui de leurs partenaires était de 40 ans. Environ 17% des femmes ayant suivi un traitement étaient domiciliées à l'étranger, indique encore l'OFS.

L'infertilité masculine restait la cause la plus fréquente du recours à la fécondation in vitro avec 43% des cas. L'infertilité des deux partenaires représentait 30% des cas, et l'infertilité féminine 16%.

L'OFS publie cette statistique depuis 2005. Elle prend en compte les données des 26 centres de procréation médicalement assistée pour la fécondation extra-utérine utilisant les méthodes FIV - fécondation par réunion en éprouvette d'ovocytes et de spermatozoïdes - et ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïde), cette dernière consistant à injecter directement un spermatozoïde dans l'ovule.

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