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L'esprit d'équipe du NUC et Airial Salvo terrassent Köniz

Le NUC s'est imposé contre Köniz (3-1) hier à la Riveraine devant 600 spectateurs conquis par le spectacle proposé par deux des meilleures équipes du pays. La cohésion et l'envie de jouer ensemble ont fait pencher la balance en faveur du groupe qui comptait le moins de mercenaires.

18 oct. 2010, 10:43

Le NUC s'est débarrassé de Köniz, hier à la Riveraine, au terme de l'un de ces matches qui font penser que l'inventeur du volley aurait quand même pu y ajouter des matches nuls. Quand on est si proche l'un de l'autre, c'est que l'on se touche. Le succès neuchâtelois (3-1) aurait pu muter en défaite sans que personne ne puisse crier au scandale.

Pensez donc! Deux heures de jeu en quatre sets, jamais plus de deux points d'écart, et deux manches - la première (32-30) et la dernière (28-26) - dépassant allégrement les 25 points réglementaires: impossible pour la Riveraine de rester sagement assise après l'ultime frappe victorieuse de l'Américaine Airial Salvo. Standing ovation, please!

«On a gagné grâce au public», assure Philipp Schütz. «On a vu des personnes se lever pour crier alors qu'elles ne le font jamais!» Une manière de rendre en encouragements ce que l'on reçoit en plaisir. «Avec une telle ambiance, jouer à domicile est un réel avantage.» Evidemment, mais le meilleur des publics ne transformera jamais en champions un ramassis de tocards.

«La différence, c'est que l'on était le meilleur team, on avait plus envie de jouer ensemble», lance Sabine Frey. «C'est ce qui fait notre force au NUC!» Sans oublier un bagage technico-tactique qui s'alourdit comme la valise du touriste après le passage au Duty-Free. «On a gagné au mental, et grâce à notre bel esprit d'équipe», ajoute Nadège Paquier, auteure d'un excellent début de partie avant d'alterner les hauts et les bas. «Les étrangères de Köniz (réd: six au total) étaient moins soudées que notre bande de Suissesses (réd: renforcée par deux Américaines)!»

L'ancienne attaquante de Cheseaux n'est pas dupe: «Il fallait aussi un peu de chance. Je suis contente d'avoir pu jouer ce match, et encore plus de l'avoir gagné! C'est une bonne soirée!» Nadège Paquier avait déjà été alignée à Bienne, mais «c'est la première fois qu'elle joue contre une équipe forte cette saison», glisse Philipp Schütz. «Et c'était important pour elle de se montrer.» L'ex-internationale (lire ci-dessous) a été préférée à Anna Protasenia. Le coach rêve d'un doux mélange: «La stabilité de Nadège en réception et la puissance d'Anna au filet.» Que chacune progresse là où elle doit et le coach sera heureux.

Lui aussi a vu une belle victoire d'équipe. Mais la performance de sa «canonnière» Airial Salvo ne l'a pas laissé indifférent. «C'est tout le groupe qui a gagné, et c'est difficile de sortir une seule joueuse», commence le Fribourgeois. «Mais Airial est une fille sur qui on peut compter quand il faut tuer le point. La passeuse la cherche souvent, et derrière elle assure.» Le boss sort les stats compilées en direct par Matteo Campioli. «Sur 46 balles attaquées, elle n'a commis que trois fautes directes (réd: 19 points directement marqués)», relève-t-il. «C'est remarquable.» Comme les attaques par le centre, en net regain de forme: 15 points pour Diva Boketsu et 14 pour Sabine Frey. «On revient gentiment au jeu que l'on présentait l'an dernier, même si ce n'est pas parfait.» Bryn Kehoe a encore de la peine à «trouver» Mélanie Rossier sur la diagonale (4 points sur 17 attaques). Mais ça viendra, le talent est là.

Seuls Voléro et Schaffhouse sont plus forts que le NUC (3e) en ce début de saison. /PTU

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