Il a d’abord fallu se faire connaître, séduire puis fidéliser. Adepte de course à pied, Michel Walthert a lancé son projet à l’aube du nouveau millénaire. Soit une année avant qu’il ne crée et préside, là aussi, le Parc régional Chasseral. Son épreuve, il l’a voulue similaire à Sierre-Zinal, qu’il a accompli une dizaine de fois. «C’était l’idée de départ», confirme-t-il.
Depuis, le comité en place, demeuré quasi inchangé, n’a jamais dévié de sa ligne de conduite. Car concevoir une course dans l’écrin naturel de la région Chasseral nécessite l’aval de nombreux organismes: propriétaires de terrains, syndicats ou encore autorités communales et cantonales. Beaucoup de paperasse et de promesses avant de pouvoir ouvrir les inscriptions.
Soigner l’accueil
Au gré des évolutions et des exigences des sportifs, l’étape a subi de menues modifications qui n’ont jamais dénaturé son contenu initial.
«Au commencement, j’étais convaincu que personne ne passerait en dessous des...