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Vieux anabolisants dans les éprouvettes des Jeux

Les ré-analyses des tests des JO de Pékin et de Londres démontrent la présence d’anciens produits.

24 nov. 2016, 01:32
FILE In this Tuesday, Aug. 12, 2008 file photo silver medalist Irina Nekrassova from Kazakhstan makes a clean and jerk in the women's 63kg weightlifting competition at the 2008 Olympics in Beijing. Kazakhstan says three medalists are among six of its athletes disqualified from previous Olympics over doping. The country's national Olympic committee said in a statement that weightlifters Irina Nekrasova and Maria Grabovetskaya, who won silver and bronze medals respectively at Beijing 2008, and bronze medal-winning wrestler Aset Mambetov, were retroactively disqualified following retests of drug-test samples they gave at those games. (AP Photo/David Guttenfelder, File) KAZAKHSTAN DOPING RETESTS

En matière de lutte antidopage, de nombreuses légendes circulent sur l’utilisation de nouveaux produits «révolutionnaires». Les faits ont tendance à démontrer le contraire. Les ré-analyses des échantillons prélevés lors des Jeux de Pékin en 2008 et de Londres en 2012 ont permis de constater que d’anciens produits sont encore utilisés. Ainsi, sur les 98 cas positifs détectés, dont 75 ont été révélés, on retrouve les traces de stanozolol et de turinabol. Deux vieux anabolisants célèbres dans le milieu de la lutte antidopage.

Le stanozolol n’est autre que le stéroïde retrouvé dans les urines de Ben Johnson aux JO de Séoul en 1988. Le turinabol avait fait lui des ravages dans les rangs des sportifs de l’Allemagne de l’Est dans les années 1960-1980. Grâce, entre autres, à cette «arme secrète», la RDA avait cueilli 409 médailles olympiques entre les Jeux de 1968 et de 1988. On pensait que l’usage de ce...

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