En matière de lutte antidopage, de nombreuses légendes circulent sur l’utilisation de nouveaux produits «révolutionnaires». Les faits ont tendance à démontrer le contraire. Les ré-analyses des échantillons prélevés lors des Jeux de Pékin en 2008 et de Londres en 2012 ont permis de constater que d’anciens produits sont encore utilisés. Ainsi, sur les 98 cas positifs détectés, dont 75 ont été révélés, on retrouve les traces de stanozolol et de turinabol. Deux vieux anabolisants célèbres dans le milieu de la lutte antidopage.
Le stanozolol n’est autre que le stéroïde retrouvé dans les urines de Ben Johnson aux JO de Séoul en 1988. Le turinabol avait fait lui des ravages dans les rangs des sportifs de l’Allemagne de l’Est dans les années 1960-1980. Grâce, entre autres, à cette «arme secrète», la RDA avait cueilli 409 médailles olympiques entre les Jeux de 1968 et de 1988. On pensait que l’usage de ce...